Il y a une quinzaine de jours, j'étais invité par Renault Sport F1 au salon du Bourget. Etant fan d'avions, j'en est bien sûr profité pour trainer dans les allées...On commence par ce Rafale "Marine".
Son ancêtre: le démonstrateur du Rafale. C'était l'époque où la France voulait développer ses propres armes. Quitte à tourner le dos aux projets de Saab et d'Eurofighter. Comme me l'avait résumé un cadre de Dassault il y a quelques années: "Un avion pour larguer la bombe [atomique] sur Moscou."Puis, avec la fin de la guerre froide, il a fallu lui trouver un autre job. Reste que c'est un chasseur créé par et pour l'armée de l'air française. Ce qui explique qu'il soit invendable à l'étranger (ça et le forcing tout azimut des Américains.)
Un Jaguar, comme dans la BD Les petits hommes. C'est un projet franco-britannique. Aujourd'hui, c'est clair que l'état français n'est plus aussi impliqué dans EADS qu'il ne l'était du temps de l'Aerospatiale. Néanmoins, en terme de destin, c'est un moindre mal par rapport à BAe. L'avionneur avait boudé Airbus. Puis il s'est accroché à Boeing. Total, il n'est plus aujourd'hui qu'un sous-traitant.
Une fusée Ariane. Celle-là, elle n'est pas en chocolat!
Un P38 aux couleurs de Red Bull. Ce chasseur de la deuxième guerre mondial est fameux dans le monde de l'automobile. En effet, sa poupe aurait inspiré les Cadillac des années 40.
Le Taxibot, un remorqueur électrique pour avions.
AVIC, l'EADS Chinois, cantonné au bout du salon dans un chalet assez anonyme. L'aéronautique chinoise poursuit la tradition maoïste, avec programmes ultra-ambitieux (cf. ce qu'ils font dans le spatial), farouche volonté de "made in China" et encore régulièrement, des coups de bluff. Pour l'instant, hors de Chine, c'est un nain. Même les compagnies chinoises ne veulent pas de leur MDD11 rebadgé.
Mais bon, mettez-vous cette image dans un coin de la tête, des fois que dans 20 ans...
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