
C'est un genre hybride fait de rock instrumental et de techno sur laquelle on n'est pas censé danser...
Hélas, là, à l'Elysée Montmartre, ils étaient en petite forme. Pendant une heure, Richard Fearless (si, si, c'est son vrai nom) fait le DJ en solo et enchaîne les morceaux de techno allemande. Sur la fin, ça devenait longuet. Ensuite, les autres membres du groupe débarquent à savoir Tim Holmes (c'est également son vrai nom) au synthé, ainsi qu'un guitariste et un bassiste (tous deux "invité"); Fearless s'occupant d'une console de mixage. Les fans auront donc noté que pour une fois, le deuxième guitariste, le batteur et le clavier manquent à l'appel. Certes, du coup, Fearless a du laisser tomber le style "je-lance-une-boucle-et-ensuite-je-disparaît-5-minutes-en-coulisse", histoire de compenser les absents. Néanmoins, un type qui appui sur des boutons, c'est toujours moins spectaculaire qu'un vrai instrument. En plus, ils ont laisser leurs montages vidéo (qui tournent habituelement en boucle derrière le groupe) et les extravanges de Fearless (drapeau pirate devant la console et tee-shirt bizarre) chez eux.
Côté musique, la fête est également gaché par l'absence des "tubes" (ils n'ont joué que des morceaux de leur peu médiatique dernier album) et puis 1h15 de musique (dont 20 minutes de rappel) c'est un peu short...
Reste quand même des souvenirs inoubliables et s'ils reviennent à Paris, j'espère que j'y serais.
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