
Les 28 février dernier, la tempête Xynthia s'abattait sur les côtés Vendéennes.
Les journaux montrèrent des victimes issues d'une catégorie peu évoquée: les pauvres des campagne. Des rmastes qui s'installèrent des mobil-home situés dans des villes, parce qu'ils n'ont plus les moyens d'habiter en ville.
Evidemment, ils ont payé un lourd tribu humain et matériel: un mobil-home, ça n'est guère solide.
Le ton s'est fait accusateur: pourquoi a-t-on laisser s'installer des gens dans des zones inondables? Il faut des coupables! Les caprices de la nature ne peuvent être une raison valable.
Pressé par l'opinion, l'Elysée s'est fait expéditif: établissements de "zones noires", inconstructibles. L'annonce fut faite sur un écran géant, comme pour un tirage de coupe du monde.
On voit alors des protestations. Les gens défilent et ils montrent, preuve à l'appuie, que leur terrain est sur. "Les gens", ce ne sont pas les rmastes d'il y a un mois. Ce sont des "rurbains", ces bobos émigrés hors des villes.
Du coup, le ton des reportages change. Les expressions du type "une région entière dévastée" a disparu. On a l'impression que les dégâts étaient minime. Qu'ils étaient "ailleurs", pas là où est la caméra.
Ségolène Royal, toujours prompt à passer devant les caméras, se fait la porte-parole de ces gens issus des "zones noires". Un moyen de surfer sur son succès au régionales et de détourner l'attention sur la fermeture d'Heuliez, qu'elle était censée aider.
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