
Mon histoire est la suivante: en mars 2004, je suis embauché comme consultant, en mission à Besançon (Cf. note sur Parkeon.) D'où des notes de frais sur place: hôtel, restaurant, billets de train... Premier accroc, comme j'ai commencé le travail le 29 mars, les Assedic refusent de me payer mon mois de mars. Deuxième problème, mes frais ne sont remboursés que le 15 (voir le 20) du mois suivant. D'où un décalage de trésorerie.
J'étais dans la même banque (vous savez, celle qui soi-disant donne des coups de pouce...) depuis 7 ans. Mais ma "conseillère" n'a rien voulu entendre. D'où le cycle infernal: dépassement du découvert autorisé, agios, frais par jour de dépassement, tip refusés et même le gros lot, l'interdit bancaire, quasiment sans sommation! Le pire, c'est que lorsque vous "rebouchez le trou", il faut repayer les opérations refusées (chèques, tip...) et la deuxième fois, le bénéficiaire vous met une pénalité. Sans oublier la honte de la carte de crédit refusée devant tout le monde ou l'hôtel qui ne veut plus de vous...
Cela a duré un an et m'a couté 5000¤. Même en travaillant à temps plein, je n'arrivais pas à rembourser et devait emprunter! En mars 2006, j'apprends par hasard que ma banque ne veut plus me donner d'instrument de paiement car elle veut fermer mon compte! J'ai frappé à la porte de la police, du tribunal civil et de la banque de France, qui m'ont répondu unanimement: "C'est pas à nous de juger." Quant au médiateur de la banque, il jugea la démarche tout à fait normale.
Alors les histoires de banques qui soi-disant s'intéressent aux jeunes actifs...
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