
Philippe Muray connu la gloire à la quarantaine avec un essai sur Céline, suivi d'un autre sur le XIXe siècle. Ensuite, en bon misanthrope, il fustige la pensée unique, la "post-histoire", les bobos, la propension des élus à inventer des fêtes, etc. Sa technique est éprouvée: écrire des articles pour des revues et au bout de 20 articles, un coup d'agraffe et ça devient un livre.
Je l'ai découvert en 2003. Houellebecq, accusé d'être un "nouveau réactionnaire", citait Muray comme modèle, dans un édito pour Le Figaro. J'ai donc lu Muray et j'attendais chacun de ses nouveaux livres. J'en parlais même longuement dans Du Sud au Sud-ouest. Mais Muray était peu médiatique. C'est donc sur la pointe des pieds qu'il est parti. Et moi, comme un c.., j'écris ce post 7 mois après.
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